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l'Empoisonneur

4 juin 2011

Bienvenu sur L'empoisonneur, mon nouvel espace

SoBienvenu sur L'empoisonneur, mon nouvel espace virtuel ! Après quatre ans de silence me revoilà  avec un nouveau blog. Même si je repart a zéro , l'envie et la passion sont a nouveau la et ma volonté a reprit du service ! Vous pourrez retrouver l'intégral des textes du recueil que j'ai commis il y a cinq ans : "Je vous souhaite la rage !" Mais je reprend le clavier et de nouveaux textes devraient naitre bientôt ! Une catégorie ciné va aussi voir le jour avec pour commencer un topo sur Série Noire d' Alain Corneau. D'autres thématiques arriverons en temps et en heure ! Alors je sais que je risque de ne pas être beaucoup lu dans un premier temps, mais ce n'est pas grave. L'essentiel est que j'arrive a retrouver mes sensations !

Un grand merci a So qui est aux manettes html de ce blog ! Et un grand merci aussi a ceux qui croient toujours en moi malgré mes silences ! 

N'hésitez pas a donner votre avis, positif ou négatif. C'est dans l'échange que nous existons !

Respect et combats

L'empoisonneur !

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4 juin 2011

Serie Noire

fffPour mon premier "papier" sur le cinéma, j'ai choisi de vous parler du magnifique et subversif - Série Noire - d'Alain Corneau. Un film ultra sombre qui raconte la fuite en avant de Frank Poupart, incarné par le génial et troublant Patrick Dewaere, Franck un minable représentant en quincaillerie de banlieue parisienne qui rêve d'une autre vie et qui va très vite sombrer dans le fait divers crapuleux.

En 2011, ce film n'a rien perdu de la sensation de malaise qu'il a provoqué a l'époque de sa sortit en 1979 ! Dés les premiers images le cadre est posé, un terrain vague désert a proximité d'immeubles HLM, un temps pourrit, nuage gris, pluie, vent, coup de tonnerre et lumière crasseuse ...Là, au milieu de cette désolation, Franck joue comme un gamin. best_4Il se bagarre avec des gangsters imaginaires et soudainement se met a danser sur un air de Jazz en mimant les musiciens. Une scène époustouflante qui annonce la couleur, Franck Poupart est paumé au milieu de nul part et, on le pressent, il va nous emporter avec lui dans une aventure délirante aux confins de la désespérance ! Et nous ne somme pas déçus, pavillons tristes, intérieurs délabrés et mal tenus, relations effroyables entre Poupart et sa femme ( Myriam Boyer ) qui fini par le quitter, malsaine avec son patron cradingue ( Bernard Blié ) et désespérée dans sa relation amoureuse et criminelle avec une jeune fille de 17 ans , Mona (Marie Trintignant ) prostituée par sa vielle tante pour une robe de chambre ... rien nous sera épargné de la bassesse et de la médiocrité humaine.

best_2Mais la puissance de la mise en scène de Corneau nous emporte bien plus loin que cela , nous traversons le miroir et nous nous laissons griser par une poésie de l'insignifiant, faite de sensibilité a fleur de peau, de décors usés et magnifiquement photographiés. Nous sortons du film éprouvés, vidés mais totalement fascinés par une œuvre aussi forte et réaliste ! Cette course effréné nous renvoie directement à nos propres existences et a nos propres fuites.

Mais  revenons a la genèse du film. Alain Corneau qui veut absolument réaliser un " film noir" a best_6la française, adapte « A Hell of a woman », un roman de Jim Thompson, romancier américain habitué a dépeindre les vies ratées, les destinées médiocres et les bassesses morales ! Il collabore pour ce projet avec l'immense Georges Pérec qui co-signe l'adaptation et (dé)place l'intrique dans la France des années 70, tout en restant fidèle a l'univers malsain et pathétique du roman initial. Il écrit aussi les dialogues, mélange de poésie dérisoire, de phrases absurdes et d'échanges surréalistes  qui accentuent jusqu'au malaise les situations miséreuses des protagonistes. Et pour accentuer encore plus l'atmosphère déprimante, Alain Corneau a un coup de génie. Il ne fait pas composer de musique originale, il utilise par le biais de radios constamment allumées dans les différents lieux, les sirupeux morceaux en vogue a cette époque. De Claude François a Gérard Lenorman en passant par Boney M ou encore Sheila, jamais une bande son n'aura été aussi efficace pour souligner la médiocrité ambiante .

best_10Extrait : « Franck, rentre d’une journée sombre, où il a découvert qu’une vieille dame pouvait prostituer sa nièce de 17 ans. La maison est dans un désordre innommable. Sa femme est allongée sur un lit et feuillette une revue féminine au milieu du désordre. En fond, Cloclo chante : «Dites lui que je suis comme elle, Que j'aime toujours les chansons, Qui parlent d'amour et d'hirondelles, De chagrins, de vent et de frissons. Dites lui que je pense à elle, Quand on me parle de magnolias…" tout est dit !

 Evidement , je ne peux pas parler de Série Noire sans parler de Patrik Dewaere, acteur ultra best_9sensible et écorché vif qui est le cœur du film ! Si les prestations cinématographique de l'acteur ont toujours été remarquable, c'est dans ce film que son talent atteins des limites inégalables. Il se donne entièrement, frénétiquement, jusqu'à la folie ! Dans une scène au cours de laquelle Poupart, enragé cours a perdre haleine, les mains dans les poches, viens se fracasser le crâne contre le capot de sa voiture, l'acteur ne simule pas. Avant la scène, il a prévenu Corneau "met en place plusieurs caméra, assure toi que tout est ok, je vais te la faire ta scène ...mais une seul fois !" Le résultat est impréssionnant !!! 

  best_1Pour finir je parlerais de la place de Série noir dans le cinéma français. Bien qu'il fasse penser, par son titre et par l'auteur du roman d'origine, au film noir américain, il s'apparente plutôt a un genre bien français qui nous propose les portraits  sans complaisance de gens ordinaires dans la France des années 70. Série Noir s'inscrit à la suite d'un « Dupond la joie » qu'Yves Boisset réalise en 74 et talonne de deux mois le très jouissif « Coup de tête », premier film de Jean-Jacques Annaud sortie en 79. Mais si ces deux films sont des chefs d'œuvres a leurs manières, il faudra attendre le très trash « Seul contre tous » , premier long métrage de Gaspard Noé sortie en 1998 pour retrouver la même noirceur que celle de Série Noir !

 L'empoisonneur !

Morceau de la BO du film

 

 

4 juin 2011

Introduction

 

Expirer librement nous donne vertiges acides et mutations cérébrales…impossible d’atteindre l’élévation. Trop d’arrangements, de non dit …la pente semble raide et savonneuse, la chute sera donc rapide …. l’enfouissement tout au fond de la vase se fait sans indignation, un mètre par souvenirs. C’est chaud et gluant …aucune des couleurs d’origine n’y résiste. Tout devient écœurant et croupissant, terne et standardisé. C’est logique et irréversible …suffit de ne pas avoir peur et tout ira bien …c’est notre destinée … la volonté de la maturité …le dictat de la sagesse …Doucement la chape de plomb glisse au dessus de  nos têtes… avant même l’atterrissage final … la culpabilité recouvrant le réel, l’ensevelissement s’opère sans résistance…le système gagne …le mouvement de balancier ne varie pas d’un pouce…alors saluez solennellement la suprématie de l’horloger et de ces boucheries libérales, si c’est cela que vous voulez !

L'empoisonneur - Je vous souhaite la rage ! - 2006-

4 juin 2011

PREFACE de Pascal K

 

Mon cher Thierry ,

Je n’avais pas envie de faire une préface "classique", mais plutôt un texte qui délivrerait des sensations liées à ton monde, à ce que je sais de toi, aux gens de lire et de percevoir des éléments, de toutes façons je pense qu'ils feront le lien, et puis cette image de phare sombre, ça fait longtemps que je l'ai, cette dualité entre un côté rassurant, attirant, qui guide, que tu as car tu es idéaliste et combatif, et ce désespoir, cette manière de dire les choses sans détour, de montrer, de souligner la merde de ce monde et de nous y plonger sans retour, c'est ce mélange qui est séduisant quelque part, et aussi affreux à vivre parfois pour toi je pense.

Pascal K

 

Thierry le phare sombre

Espérer le phare sombre. Se vider à perdre haleine de toute les forces de l'enfance, avec intensité. Entre deux doigts arides, émietter le courage d'une survie, le pour d'un combat dérisoire. À vie vouloir rejoindre l'atoll. À mort manier le rasoir d'un matin âcre, en boucle blême. Deviner le phare sombre dans le lointain. S'approcher. La bouche sèche de toute envie, en berne manier la barre, jusqu'à ne plus craindre d'accéder à un monde sans atouts. Trébucher, encore. Râles. Écueils. Naufrages volontaires et pourtant. Offrandes permanentes tournées en boucle dans la cage vitrifiée du cerveau. À terre, au petit matin, des sanglots. Le ventre gémit, précipité dans la spirale du jour comme une promesse d'échec, encore. Approcher le phare sombre. Le lit comme une cape de nuit, la nuit comme un costume de velours sombre, mité mais survécu. C'était hier, dans le silence. Anonyme un hurlement intérieur, teinté d'essence. L'alcool, flaque d'insultes le trottoir comme un guide que l'on déterre soir après soir, sans prières. La gangue hurlante du cadavre populaire, tout autour comme une signature obscure. Obsessions. La conscience du mort-vivant : les tripes qui pleurent de connaître le sablier. Larmes, bave dans l'aube livide cerné du paraître. Reconnaître le phare sombre. Fragile mais debout passer le café brûlant. Fumer comme un paravent. Rentrer dans l'univers de ce phare sombre par la porte dérobée. Pointe des pieds, lire et s'abattre. Se reconnaître dans cette vie inversée. Manger la terre, connaître le sous-sol. Terrain de jeux à jamais sien, vous venez de passer la porte, et laissez ici toute espérance. Le phare sombre, aigu, rêche, juste. Observer en silence le fracas des vagues, magnifiques salopes sans espoir. Tendre les cannes d'une fatigue de pachyderme à croûte de désespoir. Entre pouce et index, sentir le grain de sable à propulser dans le système. Faire vaciller. Rendre la monnaie. Découvrir le phare sombre. Frissons des kilomètre de tripes. Sentir encore et toujours, cette mésentente farouche du ventre, avec la vie. Se souvenir du vol de l'enfance. Ramper et combattre. Dans le miroir un profil au contour de trahison. Quelques secondes accepter l'innocence. Un parterre de rides comme le sillon honteux de l'abus. Vouloir se dévêtir du père. Accélérations. Le monstre en soi, tapisserie intérieure, nausée de son propre sang. Et soudain la gueule contre un pied de table, les larmes sous le petit linge, une honte de plus qui remonte en humeurs acides. L'envie de se lester. L'espoir déçu de se délester. Le phare sombre par petites touches. Aimer pourtant. Se reprendre, soudain. Combattre l'autour encore. Relever l'autre, mains brûlantes sous les aisselles fatiguées du désordre. Choisir le vrai qui hurle : la boule dans le ventre à jamais ciment imparable. La désillusion toujours au détour d'une rue. Se vêtir du ressac et empoigner froidement l'ombre société aux contours de charogne. Tutoyer le phare sombre avec fierté. Se mastiquer et se recracher, plus coriace encore qu'une sécheresse enfantine. Contester. À jamais au milieu des sombres perspectives du verre et de l'acier, aimer au plus près le phare sombre à la blessure de torrent. Accompagner sans condition la fidélité et le combat d'un enfant magique croûté d'ultime offense.

 

Pascal K

4 juin 2011

L'ORIGINE DU COMBAT.........( premier texte de la trilogie du combat )

 

Dans le bleu noircit d’une fin de jour ,les jambes tremblantes d’être encore vivant ,je parcours l’horizon….

je pense , je me rappelle des peurs qui font mourir ce monde .

Toutes les terreurs infligés aux hommes , l’amour imaginaire des hordes organisé qui écrasent et dévorent les mourants ! 

 

j’enfonce aux plus profond de mes poches  mes mains honteuses .

Je me rappelle de mon serment d’enfant , vieux souvenir tailladé , jaunie , salie , ce serment de combattre jusqu'à la mort , la tête haute !

Craché sur ce système rapace , me faire répudié plutôt que de construire , mourir plutôt que vivre dans cet abîme .  Arraché la corde a m’en faire pourrir les dents , saigné de colère , agonisé debout plutôt que bien vivre assis. Je sens les articulations de mon enfance a nouveau ce déplié , on ne m’enfermeras pas .

Se répandre sur les rues désertes , se heurté aux portes des maisons et s’infiltré parfois sous les plus humbles . 

Combien partirons cette nuit ?

Je suis errant dans un temps défini , je ne dérangerai aucune seconde , je ne changerai pas le mouvement qui me propulse ,tout est organisé .

Je serai mort avant d’avoir vraiment compris , et plus je comprend vite, plus je meurt !!

la solitude est ma prison , la vie est ma sentence et dieu mon geôlier .

Et pourtant , de nos solitude nous pourrions , frappant le mur , fissuré la biologie , cette satané programmation qui nous divises et nous manipules ;  ne plus se trompé de combat ; dieu , nature , humains , même combat , c’est un tout , mais nous , pauvres hères,  qui ne savons qu’être humain admirant une nature si cruel, mes amis , gageons de n’être que des entités qui en s’extirpant de ce chaos pourrions enfin respiré le vent de l’ insurrection !

 

L'empoisonneur

 

L'ORIGINE DU COMBAT.........( premier texte de la trilogie du combat ) - Je vous souhaite la rage - 2006

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4 juin 2011

C'est dans L'ordre des choses...( 2 texte de la trilogie du combat )

 

Aujourd'hui,  je regarde derrière moi, sur l'horizon rien de bien tendre et devant moi...

 

il y a comme un voilier défait ,

un fantôme au gouvernail,

l'embarcation flotte certes mais de son ventre rejaillit l'amertume.

 

Toutes les promesses s'écoulent comme du sang malade,

toutes les tempêtes promises n'ont pas renversé les citées obscures

mais ont fragmenté la droiture du combat.

 

L'assemblée a peur, elle fait sous elle, tout est défait ,il n'y a rien de tranchant .

 

Des survivants qui s'élevaient avec fierté pour fragmenter la société,

rien n'a survécu...rien de passionnant.

 

L'univers dévore toujours ses enfants et chacun tend la main...

 

Le monde est contenu dans tes veines et tu ignores quoi en faire d'original, de personnel,

tu te contentes de suivre les croyances ancestrales qui t'utilisent pour organiser l'ordre des choses ;

l'ordre des mathématiques et des insectes.

 

Tu es l'esclave de tes doutes , tu veux vivre a tout prix alors tu suis, tu suis l'ordre !

Tu n'a pas compris que ta liberté n'appartient pas au sens de la vie,

elle doit te servir pour nourrir ton originalité ,

et construire ta vie sans laisse et sans obéissance.

 

Le tournant du monde c'est le jour où tu ne deviendras plus raisonnable,

où tu hurleras ta peur ,

ta colère d'être prisonnier et de ces cris se construira ta révolte.

 

Lâches tes certitudes,

elles ne sont pas de toi,

l'état te ment, la vie te ment,

tu es manipulé,

nous sommes tous manipuler !

 

tu reconnaîtras les autres ceux comme toi qui ont compris,

tu trouveras dans leurs yeux la colère,

la souffrance d'être enfermer dans l'humanité...

 

Pas de concession pour te libérer,

le vent court sans perdre de sa grandeur,

même s'il est froid, l'hiver quand tu te calfeutres dans ta maison.

 

il n'a pas d'autre figure ,

chaud ou froid il avance et nettoie la tristesse,

il l'emporte au loin dans l'inconnu qui te fait tant peur .

 

n'ai pas peur ,

tu n'y échapperas pas,

alors ne donnes pas au serpent qui t'épie une faiblesse pour te tordre,

te façonner à son bon vouloir,

bats toi,

serres les dents et affrontes le vide avec rage ..

 

Ne trompes pas la mort,

elle ne se trompe pas,

dresses toi devant elle avec fierté,

tu ne lui dois rien,

tu n'as pas à la respecter,

n'ai pas peur de la damnation ,

rien de ce qui ne vient pas de toi ne te touchera...

 

Ceux qui disent le contraire,frappes les,

ne te laisses pas endormir par les vautours qui ne s'intéressent à toi que par intérêt,

ta vie t'appartient , défends là, inventes là ,

ne copies pas les schémas tout faits,

ils sont infectés depuis longtemps par la soumission...

 

L'empoisonneur

 

C'est dans L'ordre des choses...( 2 texte de la trilogie du combat ) - Je vous souhaite la rage - 2006 -

4 juin 2011

je vous souhaite la rage !

 

Quand je pense sans concessions j'ai le futur qui saigne...

 

A l'absorption de mes antidotes journaliers qui me permettent d’être sociable avec les portiers du quotidien, je sombre d'insuffisance à l’idée d’approcher l’intelligence de groupe...La rage en dedans, j'ai le sourire de l'apparence...

 

La verticalité de la mort glissante le long de mes os, a promouvoir la connerie ambiante,  je me néglige au profit du rien !

Ce rien en habit, en ornement , en bon mots ….pourrissant, puant et vertigineusement accablant....

Je ne me sent pas vivant...pas dans ces lugubres demeures de la pensée commune ...ces horizons trou du cul ou tout se poisse....le monde tel qu’il est fabriqué, le monde tel que vous l'habillez !

 

Et je revisite le monde selon moi même , celui d'avant la fin !

A cette époque je naviguais dans la vulve incandescente de la passion....je n'épargnais pas mes molécules, je transpirais avec effort les galaxies crées par vos divinités et les absorbais avec une éponge en alerte !

Je bataillait ma propre biologie pour ne plus y penser, pour ne plus croire en la beauté, en la quiétude, celle qui sclérose le fond du débat, celle qui condamne toute possibilité d’évasion….définitivement !

 

J’étais dévoreur de confortabilité , rien a récupérer dans les galeries marchandes, rien a foutre….

J’étais en forme et putréfiais tout espoir divin.

J’affrontais mon propre dieu et je me démantelais de l’intérieure !

Dieu est a abattre, il n’y a pas d’autre chemin, enfin seul, tu n’y échappe pas !

mais va dire ça aux autre,  a ceux qui s’accrochent au père comme si ils avaient peur d'affronter leur vie de solitude, sans appui, sans doctrine, sans maître.

Difficile, tu es seul, tu crie et tu te débat. Tu aimes ? Tu t’épuise…..

Tu finis seul si tu t’oppose au père, tu finit seul !

c’est a l’origine du monde que tu touche la, mon ami ; l’utérus .

C'est la blancheur inventée et idéalisée qui dissimule toute saloperie non assumé, que tu veux détruire.

Jamais ils ne te le permettrons !

Ils s’habillent l’âme de blancheur virginale pour laver leurs péchés programmés, pour les rendre plus clair, plus présentable….officiel !

Les croyants sont des blanchisseurs , des obsédés de l’immaculé et du pur.

 

Et dieu est une machine a laver, alors lavez mes frères, lavez la vérité pour sauvez vos apparences….Dieu c’est fantastique, ça nettoie tout !

 

Quand a moi, aujourd'hui je promène ma mélancolie dans les limbes de la connaissance ou l'inquiétude semble dominer la quiétude, ou l'urgence d'être libre dévore la moindre pensée rassurante...

Dans la moiteur d'un vague souvenir intra-utérin, je retrouve l'origine de toute existence....

Pas de facétie, ni de mensonge, tout l'univers dans une cellule, l'enveloppe comme un dôme violacé répercutant les éclairs de vie. Tout est électricité, atomes, mécanismes....tout est processus, processeurs, propulsion....pas d'amour, ni de haine....la chaleur comme réaction physique aux frottements nucléaire !

 

Nous n’étions pas encore nés que nous étions déjà enfermé dans un monde qui fabrique pour ses propres intérêts , rien de beau la dedans , tout juste une nécessité.

Une nécessité d'exister pour multiplier l'étincelle, pour propager la flamme, celle qui dévore tout !

Un trouble viscéral qui fond dans ta gueule quand tu avale, quand tu respire, quand tu te dis que tu est vivant, heureux , enfin, pas si mal quoi !

Tu a fait ce que tu pouvais, un monsieur/madame identifié, planifié, sympathique et humain. Un bon spécimen, obéissant, qui ne fait pas de vagues  -bien dans les cases -

Tu ressembles à ton voisin, tu sais celui que tu critiques; même mesquinerie, même économie ....même petits projets rabougris...formatés....Et pourquoi ?

Parce que tu remplis l'inconnu par le mystère, tout ce folklore qui apaise si efficacement tes peurs, réchauffe tes bons sentiments. Tu crois en une idée inventée, un concept mensonger. Tu crois en une idée qui n'existe pas , qui dissimule le rien qui nous dévore, tranquillement, sans risque d'être démasqué...

Le système aime ton ignorance, ça le sert, ça l’a toujours servis !

 

Mais tu me dira, le système il te sert aussi, il te sauve, il t'empêche de sombrer, il t’accompagne, te comprend, te rassure...oui, il te rassure, voila le truc !

Un chien rassuré ne montre pas les dents, un chien rassuré ne cherche pas a s'évader de son enclos . Il se contente de ce qu'on lui donne, puisque c'est avec amour. C'est important l'amour, ça rassure l'amour, ça empêche de chercher ailleurs, autre chose ... la vérité par exemple !

 

L’amour c'est la lame d'un poignard parfumé à la violette qui s'enfonce dans ton cœur pour laisser entrer l'illusion du bonheur....

 

je ne suis qu'une fracture cérébrale du quotidien, une cassure du temps qui passe ....

La solution finale contre l'endormissement. Je suis l'inquiétude permanente, et quand je promène ma douleur dans les interstices honteux de notre animalité, je traque toutes formes de compromis a la souffrance; acide, alcool, shit, dépressions, téléphone portable, sexe, putes, religions, campings, héroïne, cocaïne, produit de beauté, mode , carte de vote, Dieu.....parfum pour chiotte, déodorant, bibelot, gode, tunnig, dents blanches...enfin tout ce qui nous permet de cacher notre véritable identité; un mécanisme biologique périssable dans un univers intelligent et manipulateur...

 

ho ! prend bien soin de tes pièces de rechange, fais en don a l'humanité , mon ami et tu deviendra alors après ta mort réincarnation suprême; pièce de rechange pour mécanisme idiot !

Vague incessante d'artifice, tonne d'immondice versée dans tes yeux écarquillés, du sacré, du virtuel...du faux....une construction idéale, des images de bonheurs sans vie, des sourires figées , la douleurs dans l'estomac qui explose tout ça et le sombre qui n'arrive pas ..

Des habits colorés, des rouges a lèvres clignotants entouré de rire hystérique, la planète entière dans une de tes cellules et tu peints tes ongles de pied, pauvre conne, tu te donne a la mécanique universel comme une pute lèche le cul de son patron !

Chiffon puant, dents cassé, rire crevé, la misère est a tes pieds, tes beaux pieds sans oignons, manucurés , putisés, empapaoutés de complaisances, article de loi, code d'honneur inopérant, chantre de la géométrie galactique, tu resplendis dans ta salle de bain climatisé !

Alors que tout se passe sans toi, que tes apparats t'engluent dans la merde sans que tu puisses t'en extirper pour combattre la fatalité !

Tu ne sera jamais le héros, l'héroïne de ta vie ...au mieux un vendu de plus, un collabo ! Les bras embarrassés par ton four a micro onde et ta baignoire a bulle, quel con ! quel conne ! Quelle connerie !

Tout éclat d'étoile qui te fait signe c'est comme un appel à la souffrance de la vie, telle qu’elle est inscrite dans tes codes génétiques .  Tu ne l'entrevoie même pas ! Casse les apparences, casse ce moule dans lequel tu étouffes, brise tes certitudes, tes habitudes, ta logique du quotidien, et souffre de vouloir autre chose !

 

Quand a moi, je promène ma mélancolie dans les limbes de la poésie, celle qui te fait mal au cul, celle qui déplombe ta connerie entassée depuis ta naissance....celle qui fouille dans ta gueule, dans ton estomac a la recherche de tes cadavres pourrissants d'ennuis et de honte.....

La poésie c'est une arme, enfin c'était, aujourd’hui ... c’est difficile.....

Ceux qui se prennent pour des poètes aujourd'hui se tripote le sexe, l'ego avec un stylo a connerie !

 

Ho homme de talent

Tu es l'amour incarné

et quand tu souris a belles dents

je n'ai plus mal a mon ongle incarné !

 

Tu restera incompris pour toujours !

Toi,  le "pouête" de l'amour

qui au rythme de ta lyre cosmique

me fait tourné sur sa bite.

 

TOUS DES IMPOSTEURS !

 

Brassant les épaisseurs inculte de leurs certitudes avec suffisance et en rime (s’il vous plais), c'est eux les poètes aujourd'hui !

Tu parle ! je les dégueules, ces semeurs de merde, ceux-la même qui ont enseveli la poésie !

La poésie est morte depuis longtemps au profit de l'autosuffisance....

La guimauve et la dégoulinante expression banale de leurs quotidiens piquée dans les images animés du Web.....

Ils passent pour des gentils poètes, photographes, artistes du dimanche qui inondent la toile avec leurs puantes déjections  ...

Il sont les ennemis de la liberté, a force de photographier leurs pieds , ils sombrent dans le cahot de la merde !

 

Rien !

 

Je sombre au plus profond de moi et en ressort un poème d'enfance de Renée Vivien

 

J’erre au fond d'un savant et cruel labyrinthe...

Je n'ai pour mon salut qu'un douloureux orgueil.

Voici que vient la nuit aux cheveux d'absinthe

et je m'égare au fond du cruel labyrinthe

 

ô maîtresse qui fus ma ruine et mon deuil

Mon amour hypocrite et ma haine cynique

sont deux spectres qui vont, ivres de désespoir

Leurs lèvres ont ce pli que le rictus complique

 

Mon amour hypocrite et ma haine cynique

sont deux spectres damnés qui rôdent dans le soir

J’erre au fond d'un savant et cruel labyrinthe

et mes pieds, las d'errer, s'éloignent de ton seuil

 

Sur mon front brûle encore la fièvre mal éteinte

Dans l'ambiguïté grise du labyrinthe,

j'emporte mon remords,

ma ruine et mon deuil....

 

Et je sent ma course a l'espoir s'achevé ! Je n'arrive plus a pardonné....

moi aussi , comme une fleur dans un labyrinthe, un roseau encerclé de rêves mal éteints , je vacille, moi qui ne suis qu'un univers perdu dans l'abîme,  mes galaxies s'entrechoquant chaque jours un peu plus afin que comme dieu le veux , ma mort advienne....

 

L'empoisonneur

 

je vous souhaite la rage ! - 2006

4 juin 2011

je tire a vue....

 

Sous la clarté qui dévoile mon arme, je prend un temps donné que je renvoie aux autres chargé de munitions mentales….

 

Sur les verticales je pose ma vision abstraite comme Mesrine posa un jour son berreta sur la gueule défaite du banquier !

je suis un terroriste de l’intention, un voyou de l’ignorance, l’assassin du bien appris….

 

Il fut un temps ou la détresse se vendais comme l’alcool, comme l’héroïne, un commerce de la substitution comme pour mettre des béquilles-béton armées a notre pensée destructrice….

une technique mélancolique de l’abandon et de l’ennuie, un instant triste et marginal, l’absence de rêve…..

 

Il fut un autre temps ou j’ai dis merde a la mort, a la fatale substance ultraviolette  et acide qui mangeais dans ma bouche et pissais dans mon cœur….relativité de la morale, embryons de bâtards sanguinaires .

 

Attention !!  je suis armé,  et je suis en recharge ….

 

je n’économisais pas les malentendus qui nous tendent les bras, qui nous supportent fidèlement dans l’ascension du rien,  s’extirpant enfin , épuisé mais survivant du gouffre obscure de nos doutes .

 

Sortant rien qu’avec la tête, le cerveau chargé a balle réelle, je tire a vue !

 

J’arracherais  les lambeaux vicieux de la déchéance qui m’étouffe , et comme je n’aurais plus de dents , usées a force de racler le fond des sentiments….tu me prêtera les tiennes , et je mordrais un peu pour toi aussi , ma frangine de galère !

Et nous aurons loisir de croqué la vie ensemble même avec une seule paire de mâchoire , celle de l’espoir !

Nous sommes les éclopées magnifique de l’errance horizontale ou chaque jour la beauté figée et défini nous balance en pleine gueule  sa décharge de vitriol ;  le foutre contaminé des masses qui ronge la lucidité de notre langage …..

 

moi, je glisse dans les interstices de la désolation et je construit la résistance .

 

Seul dans la moiteur plié de l’organisation, je déplie , je déplie et je froisse toutes bonne intentions , je m’organise pour détruire tout les fers a repassé, tout les outils de l’ordre et du pli géométrique…je froisse la vie , je froisse l’amour et leur rend  la forme originelle et anarchique de l’absolue solitude……

 

L'empoisonneur

 

je tire a vue.....Extrait du recueil : Je vous souhaite la rage - 2006 -

4 juin 2011

La folie

 

Et si la vie n’était en faite qu’une variation de la mort

Et l’amour un substitut qui dissimule le vide qui nous entoure....

 

Et si notre conscience n’était qu’un outil parmi tant d’autres

Et notre intelligence, un programme d’exécution ….

 

Et si vivre libre n’était qu’une utopie désespérément coincée entre deux rouages temporels....

Et si cette mécanique ne nous utilisais que pour alimenter un mouvement perpétuel qui nous ignore....

 

Et si finalement notre monde n’était qu’un atome dans ce mouvement perpétuel qui nous ignore.....

Et le battement de notre cœur une pulsation pour ce bon vieux monde qui , après usage, nous dévore afin de survivre lui même....

 

Et si la  fourmis n’était rien et la fourmilière était LE tout.

Et si dans chacun de nous vivaient des milliards de fourmis....

 

Et si l’univers n’était lui même  qu’une immense fourmilière et nous, de simples fourmis.

Et si nous n’étions que des chiffres.... Des fourmis-chiffres perdues dans l’immensité d’un corps-fourmilière en mouvement...

 

Et si mourir était notre seule destiné personnelle et le mouvement perpétuel , notre destiné d’espèce vivante.

Et si l’univers tout entier se tenait dans une de mes cellules , et que je n’était pas un,  mais des milliards….

 

Et si l’univers  s'appelait Dieu …..et nous, atomes.

Et si combattre Dieu était folie et combattre la folie était la norme.

 

Et si la norme était une mécanique …une programmation...

Ma pathologie devient alors ma différence et la norme, le mouvement perpétuel....

 

Seule la folie peux combattre Dieu !

 

L'empoisonneur

 

La folie - Extrait du recueil : Je vous souhaite la rage - 2006 -

4 juin 2011

Manifeste poétique et assassin !

 

je ne suis pas raisonnable, je ne le serait jamais !

 

Sur l’enclume ou le marteau frappe le monde , désinvolte, j’avance impassible, les sentiments ouvert et l’esprit combatif….

Mes ailes diminuées flotte dans l’air , j’accepte le combat ! Laconique et délectable descente vers le malentendu , des plaies profonde qui s’ouvre comme des bouches , autant de stigmates creusé dans la chair…. la condamnation du monde dans le reflet vitreux d’un œil insaisissable ….

Que la vie expulse enfin sa putréfaction verdâtre par le cœur, plus de compromis, plus d'histoires raisonnables, je veux m’élancé dans le vide sidérale pour atteindre l’atome principale , je veux craché dans la bouche de Dieu !

Le virus programmé nous enlace et pénètre nos fichiers codé .

Je suis a l'ouest et je ne reviendrais pas , je ne ferais pas l'effort , l'espoir m'attend sous la tempête pourpre qui projette tant de crépuscule assassin...

Les angles complexes et passionnée des cathédrales me donne l'inspiration.

Toutes les blessures qui se sont engouffré sous les arcs envoûtantes de la culpabilité ont sublimé l'intention divinatoire pour devenir le pigment des vitraux .

Je laisse mon empreinte mauve sur le vide cérébral, martelé, le monde s'écrase sous les coups...la perte...l'absence de touts ces moments vécus, abandonnés... Les délicates pelures du réel tombe une par une, laissant apparaître les canalisations menant au cœur, sommes nous des monstres ? sommes nous l'espérance ?

Il y a des jours comme des nuits ou le bruit de la pluie calme mes peurs , je sombre alors dans l'abyssal solitude …..si chaude…..si apaisante……

il y a des jours comme des nuits ou vivre est difficile. S'arraché de cette solitude pour regardé le monde, prendre le train en marche et sourire , sur qu’existé n’est pas dérisoire, que ce combat qui fait tant battre mon cœur est noble et exportable…..

 je ne suis pas un héros, juste un adversaire de l’impossible , je m’accroche au file de l’horizon et rêve de l'attraper….

Il y avait cette étincelle que tenait l’enfant que j’était et qui éveille toujours mes sens .

Ce refus de la contrainte , ce rejet de la soumission….

Je chercherais a être libre ou je ne serais pas. Dans ce monde nauséabond ou tout est mensonge et manipulation, je cherche encore le feu et la révolte…..

L’acte politique est un mensonge, il ne viens pas du cœur , seulement de la peur. D’autre l’ont bien compris et ce joue de nous .

Je fume ma cigarette , assis au coté des sans papiers, des pauvres gens. Je suis de ceux la, de ceux qui n’attendent pas de voté pour existé……

Il y a des jours comme des nuits ou il fait froid et ont a chaud.

Il y a des jours comme des nuits éternel et magnifique ou tout reste possible……

 

je ne suis pas raisonnable, je ne le serait jamais !

 

L'empoisonneur

 

Manifeste poétique et assassin ! - Extrait du recueil : Je vous souhaite la rage - 2006 -

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l'Empoisonneur
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