Quand je pense sans concessions j'ai le futur qui saigne...
A l'absorption de mes antidotes journaliers qui me permettent d’être sociable avec les portiers du quotidien, je sombre d'insuffisance à l’idée d’approcher l’intelligence de groupe...La rage en dedans, j'ai le sourire de l'apparence...
La verticalité de la mort glissante le long de mes os, a promouvoir la connerie ambiante, je me néglige au profit du rien !
Ce rien en habit, en ornement , en bon mots ….pourrissant, puant et vertigineusement accablant....
Je ne me sent pas vivant...pas dans ces lugubres demeures de la pensée commune ...ces horizons trou du cul ou tout se poisse....le monde tel qu’il est fabriqué, le monde tel que vous l'habillez !
Et je revisite le monde selon moi même , celui d'avant la fin !
A cette époque je naviguais dans la vulve incandescente de la passion....je n'épargnais pas mes molécules, je transpirais avec effort les galaxies crées par vos divinités et les absorbais avec une éponge en alerte !
Je bataillait ma propre biologie pour ne plus y penser, pour ne plus croire en la beauté, en la quiétude, celle qui sclérose le fond du débat, celle qui condamne toute possibilité d’évasion….définitivement !
J’étais dévoreur de confortabilité , rien a récupérer dans les galeries marchandes, rien a foutre….
J’étais en forme et putréfiais tout espoir divin.
J’affrontais mon propre dieu et je me démantelais de l’intérieure !
Dieu est a abattre, il n’y a pas d’autre chemin, enfin seul, tu n’y échappe pas !
mais va dire ça aux autre, a ceux qui s’accrochent au père comme si ils avaient peur d'affronter leur vie de solitude, sans appui, sans doctrine, sans maître.
Difficile, tu es seul, tu crie et tu te débat. Tu aimes ? Tu t’épuise…..
Tu finis seul si tu t’oppose au père, tu finit seul !
c’est a l’origine du monde que tu touche la, mon ami ; l’utérus .
C'est la blancheur inventée et idéalisée qui dissimule toute saloperie non assumé, que tu veux détruire.
Jamais ils ne te le permettrons !
Ils s’habillent l’âme de blancheur virginale pour laver leurs péchés programmés, pour les rendre plus clair, plus présentable….officiel !
Les croyants sont des blanchisseurs , des obsédés de l’immaculé et du pur.
Et dieu est une machine a laver, alors lavez mes frères, lavez la vérité pour sauvez vos apparences….Dieu c’est fantastique, ça nettoie tout !
Quand a moi, aujourd'hui je promène ma mélancolie dans les limbes de la connaissance ou l'inquiétude semble dominer la quiétude, ou l'urgence d'être libre dévore la moindre pensée rassurante...
Dans la moiteur d'un vague souvenir intra-utérin, je retrouve l'origine de toute existence....
Pas de facétie, ni de mensonge, tout l'univers dans une cellule, l'enveloppe comme un dôme violacé répercutant les éclairs de vie. Tout est électricité, atomes, mécanismes....tout est processus, processeurs, propulsion....pas d'amour, ni de haine....la chaleur comme réaction physique aux frottements nucléaire !
Nous n’étions pas encore nés que nous étions déjà enfermé dans un monde qui fabrique pour ses propres intérêts , rien de beau la dedans , tout juste une nécessité.
Une nécessité d'exister pour multiplier l'étincelle, pour propager la flamme, celle qui dévore tout !
Un trouble viscéral qui fond dans ta gueule quand tu avale, quand tu respire, quand tu te dis que tu est vivant, heureux , enfin, pas si mal quoi !
Tu a fait ce que tu pouvais, un monsieur/madame identifié, planifié, sympathique et humain. Un bon spécimen, obéissant, qui ne fait pas de vagues -bien dans les cases -
Tu ressembles à ton voisin, tu sais celui que tu critiques; même mesquinerie, même économie ....même petits projets rabougris...formatés....Et pourquoi ?
Parce que tu remplis l'inconnu par le mystère, tout ce folklore qui apaise si efficacement tes peurs, réchauffe tes bons sentiments. Tu crois en une idée inventée, un concept mensonger. Tu crois en une idée qui n'existe pas , qui dissimule le rien qui nous dévore, tranquillement, sans risque d'être démasqué...
Le système aime ton ignorance, ça le sert, ça l’a toujours servis !
Mais tu me dira, le système il te sert aussi, il te sauve, il t'empêche de sombrer, il t’accompagne, te comprend, te rassure...oui, il te rassure, voila le truc !
Un chien rassuré ne montre pas les dents, un chien rassuré ne cherche pas a s'évader de son enclos . Il se contente de ce qu'on lui donne, puisque c'est avec amour. C'est important l'amour, ça rassure l'amour, ça empêche de chercher ailleurs, autre chose ... la vérité par exemple !
L’amour c'est la lame d'un poignard parfumé à la violette qui s'enfonce dans ton cœur pour laisser entrer l'illusion du bonheur....
je ne suis qu'une fracture cérébrale du quotidien, une cassure du temps qui passe ....
La solution finale contre l'endormissement. Je suis l'inquiétude permanente, et quand je promène ma douleur dans les interstices honteux de notre animalité, je traque toutes formes de compromis a la souffrance; acide, alcool, shit, dépressions, téléphone portable, sexe, putes, religions, campings, héroïne, cocaïne, produit de beauté, mode , carte de vote, Dieu.....parfum pour chiotte, déodorant, bibelot, gode, tunnig, dents blanches...enfin tout ce qui nous permet de cacher notre véritable identité; un mécanisme biologique périssable dans un univers intelligent et manipulateur...
ho ! prend bien soin de tes pièces de rechange, fais en don a l'humanité , mon ami et tu deviendra alors après ta mort réincarnation suprême; pièce de rechange pour mécanisme idiot !
Vague incessante d'artifice, tonne d'immondice versée dans tes yeux écarquillés, du sacré, du virtuel...du faux....une construction idéale, des images de bonheurs sans vie, des sourires figées , la douleurs dans l'estomac qui explose tout ça et le sombre qui n'arrive pas ..
Des habits colorés, des rouges a lèvres clignotants entouré de rire hystérique, la planète entière dans une de tes cellules et tu peints tes ongles de pied, pauvre conne, tu te donne a la mécanique universel comme une pute lèche le cul de son patron !
Chiffon puant, dents cassé, rire crevé, la misère est a tes pieds, tes beaux pieds sans oignons, manucurés , putisés, empapaoutés de complaisances, article de loi, code d'honneur inopérant, chantre de la géométrie galactique, tu resplendis dans ta salle de bain climatisé !
Alors que tout se passe sans toi, que tes apparats t'engluent dans la merde sans que tu puisses t'en extirper pour combattre la fatalité !
Tu ne sera jamais le héros, l'héroïne de ta vie ...au mieux un vendu de plus, un collabo ! Les bras embarrassés par ton four a micro onde et ta baignoire a bulle, quel con ! quel conne ! Quelle connerie !
Tout éclat d'étoile qui te fait signe c'est comme un appel à la souffrance de la vie, telle qu’elle est inscrite dans tes codes génétiques . Tu ne l'entrevoie même pas ! Casse les apparences, casse ce moule dans lequel tu étouffes, brise tes certitudes, tes habitudes, ta logique du quotidien, et souffre de vouloir autre chose !
Quand a moi, je promène ma mélancolie dans les limbes de la poésie, celle qui te fait mal au cul, celle qui déplombe ta connerie entassée depuis ta naissance....celle qui fouille dans ta gueule, dans ton estomac a la recherche de tes cadavres pourrissants d'ennuis et de honte.....
La poésie c'est une arme, enfin c'était, aujourd’hui ... c’est difficile.....
Ceux qui se prennent pour des poètes aujourd'hui se tripote le sexe, l'ego avec un stylo a connerie !
Ho homme de talent
Tu es l'amour incarné
et quand tu souris a belles dents
je n'ai plus mal a mon ongle incarné !
Tu restera incompris pour toujours !
Toi, le "pouête" de l'amour
qui au rythme de ta lyre cosmique
me fait tourné sur sa bite.
TOUS DES IMPOSTEURS !
Brassant les épaisseurs inculte de leurs certitudes avec suffisance et en rime (s’il vous plais), c'est eux les poètes aujourd'hui !
Tu parle ! je les dégueules, ces semeurs de merde, ceux-la même qui ont enseveli la poésie !
La poésie est morte depuis longtemps au profit de l'autosuffisance....
La guimauve et la dégoulinante expression banale de leurs quotidiens piquée dans les images animés du Web.....
Ils passent pour des gentils poètes, photographes, artistes du dimanche qui inondent la toile avec leurs puantes déjections ...
Il sont les ennemis de la liberté, a force de photographier leurs pieds , ils sombrent dans le cahot de la merde !
Rien !
Je sombre au plus profond de moi et en ressort un poème d'enfance de Renée Vivien
J’erre au fond d'un savant et cruel labyrinthe...
Je n'ai pour mon salut qu'un douloureux orgueil.
Voici que vient la nuit aux cheveux d'absinthe
et je m'égare au fond du cruel labyrinthe
ô maîtresse qui fus ma ruine et mon deuil
Mon amour hypocrite et ma haine cynique
sont deux spectres qui vont, ivres de désespoir
Leurs lèvres ont ce pli que le rictus complique
Mon amour hypocrite et ma haine cynique
sont deux spectres damnés qui rôdent dans le soir
J’erre au fond d'un savant et cruel labyrinthe
et mes pieds, las d'errer, s'éloignent de ton seuil
Sur mon front brûle encore la fièvre mal éteinte
Dans l'ambiguïté grise du labyrinthe,
j'emporte mon remords,
ma ruine et mon deuil....
Et je sent ma course a l'espoir s'achevé ! Je n'arrive plus a pardonné....
moi aussi , comme une fleur dans un labyrinthe, un roseau encerclé de rêves mal éteints , je vacille, moi qui ne suis qu'un univers perdu dans l'abîme, mes galaxies s'entrechoquant chaque jours un peu plus afin que comme dieu le veux , ma mort advienne....
L'empoisonneur
je vous souhaite la rage ! - 2006